Loin de moi l’idée de faire un récapitulatif de ce que j’ai pu trouver par rapport à l’utilisation des plantes lors de l’accouchement et pour les suites de couches. Je n’en ai pas le temps, et de plus, ne suis pas forcément satisfaite de ce que j’ai trouvé là-dessus de manière générale.
Malgré tous mes feuilletages de livres sur les traditions liées à la naissance par chez nous (et même dans celui de Jacque Gelis, ma référence actuelle), je n’ai pas trouvé grand chose sur l’utilisation de plantes LOCALES (je précise), ce qui m’intéressait le plus.
Car oui, clou de girofle, cannelle, caulophyllum, etc sont bien beaux, mais j’aurais aimé trouver plus de choses sur l’utilisation traditionnelle de plantes poussant par chez nous (ou au moins en Europe occidentale).
Toutes ces recherches m’ont au moins permis de découvrir un auteur local, Marc Leproux, qui a reccueilli il y a quelques décennies plein de choses sur les traditions en Saintonge et Angoumois.
Egalement Françoise Loux, dont je compte recevoir certains de ses livres cette semaine (et hop !! cadeaux de Noël !).
Mais malgré cela, ma référence reste Susun Weed, pour l’aspect médicinal.
Parmi les plantes citées dans le « Trèfle de vie », beaucoup poussent par chez nous, ce qui est quand même chouette.
En plus de l’ortie et du framboisier retenus pour le temps de la grossesse, je retiens aussi la consoude, l’agripaume cardiaque, le plantain, le lierre terrestre pour le moment de l’accouchement (et sauge et verveine officinale en tisanes pour les dernières semaines).
Agripaume cardiaque (leonorus cardiaca) : j’en retiens son utilisation :
1. durant le travail pour la douleur (lorsque le rythme des contractions est devenu régulier) : « La teinture mère d’agripaume cardiaque produit dans l’utérus une sensation de flottement ou de non-existence.
Elle est à déconseiller si les contractions sont irrégulières, mais parfaite pour les premiers moments douloureux d’un travail régulier, lorsque vous en êtes encore à des heures de la naissance proprement dite. Utilisez 5 gouttes dans un verre d’eau. L’effet se fait sentir dans les vingt minutes et diminue progressivement après une à trois heures. Répétez selon les besoins. »
(Le trèfle de Vie, S. Weed, p.112)
2. pour les douleurs des tranchées.
3. Cela aiderait aussi à prévenir les hémorragies.
Le lierre terrestre (glechoma hederacea). J’en ai ramassé aujourd’hui (mieux vaut tard que jamais !) quelques feuilles en vue de l’utiliser pour :
1. faciliter la délivrance : une tasse d’infusion à boire immédiatement après la naissance.
2. calmer la douleur des tranchées : 1 à 2 tasses par jour d’infusion de feuilles (je crois que je vais à nouveau aller en ramasser, je n’avais pas envisagé cette utilisation !).
La consoude, pour le périnée.
1. En prévention, je me suis fait rapidement un baume avec de la racine récoltée ces jours-ci, pour masser et préparer le périnée.
2. J’ai un petit stock de feuilles séchées, que je mêlerai à des feuilles de plantain (lancéolé pour ma part, mais le grand est aussi efficace) le jour J pour en faire des compresses à appliquer sur le périnée.
Bien d’autres plantes sont utilisées, et qui poussent en France : millepertuis, herbe à chat, bourse à pasteur, alchemille, etc. Seulement, j’ai pour le moment sélectionné celles qui poussent soit au jardin, soit dans les environs immédiats.
A part l’agripaume dont j’ai acheté de la teinture mère … Je compte bien l’introduire au jardin l’an prochain, celle-là !
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