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Un peu tard pour parler des nuits romanes, car la plupart des visites ont eu lieu cet été.
(Programme pour le Sud-Charente : http://www.pays-sud-charente.com/static/fichiers/uploads/PAYS_SUD_CHARENTE%20depdef.pdf )

Mais il en reste encore pour le week-end prochain !

 

« Circuit en voiture commenté par un guide pour découvrir toute la richesse du patrimoine du Sud-Charente. Pensez au co-voiturage !

 

15h : église St Marien de Condéon

16h : église de St Pierre-aux-liens de Reignac

17h : chapelle des templiers du Tâtre 

18h : église St Etienne de Baignes
[Avec en prime, à l’issue de la visite, un concert de la chorale Beania 😉 ]

Tarifs : 5,5 euros par personne, ou 20 euros par voiture »

 

Le week-end suivant auront lieu les journées du patrimoine.

Programme en Charente : http://www.cg16.fr/fileadmin/user_upload/Pdf/Actualites/2009/progr_charente_patrimoine_2009.pdf

En Charente-Maritime : http://www.poitou-charentes.culture.gouv.fr/v4.htm/section3/actualite/jep09/jep09_charente-maritime.pdf

 

Plein de belles visites en perspective !

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Petite ballade à Montchaude pour aller voir la source devant laquelle on était passés en voiture il y a peu.

C’est la source St Cybard (réputée guérir les orgelets), et on a appris qu’elle était privée et appartenait au propriétaire du château de Montchaude.

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Dommage que tout le pourtour soit entretenu au désherbant … J’ai encore plus de mal avec le désherbant lorsque je vois qu’il a été déversé autour d’un ruisseau ou d’une source …

L’émir a qui appartient le château ne doit pas trop se préoccuper de ces soucis écologiques. Alors que Sélène pataugeait, d’ailleurs, deux hommes sont venus entretenir le bassin avec leurs balais.

(Petit lien au passage sur les ‘sources miraculeuses’ en Charente : ici .)

 

Le parking au-dessus, où nous étions garés, embaumait le tilleul.
Ce n’est pas le tilleul commun que l’on trouve à l’état sauvage, mais une variété que les communes introduisent souvent dans les rues. Les fleurs ont un parfum particulier et fruité.

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Après une petite recherche sur le net, il me semble que c’est le tilleul argenté (tilia tomentosa).

En cliquant de lien en lien, j’ai d’ailleurs lu plein de jolies choses sur le tilleul !

 

Tout d’abord, sur un forum, des explications pour aider à l’identification :

« Si la face inférieure des feuilles est argentée et pourvue de duvet alors que le dessus est vert foncé, c’est Tilia tomentosa. Si les feuilles sont grandes, vertes en dessous et un peu duveteuses sur toute cette face inférieure, que les fruits, durs, sont par groupes de 2 à 5, avec 5 lignes (côtes) très saillantes, ça serait Tilia platyphyllos. Tilia cordata a de petites feuilles (3 à 6 cm) presque rondes en dehors de la pointe et de la base en coeur, avec des poils roux seulement au niveau des divisions des nervures, et des fruits fragiles réunis par groupes de 5 à 10, petits avec des côtes assez discrètes.

En cette fin de saison, sur les feuilles sénescentes, les caractères comme les poils sous les feuilles peuvent avoir plus ou moins disparu.

Enfin, Tilia cordata et Tilia platyphyllos s’hybrident, pour donner X Tilia vulgaris, intermédiaire, qui a des feuilles assez grandes, vert clair en dessous avec des poils seulement aux intersections des nervures. Les fruits durs sont par 4 à 10, avec des côtes saillantes. D’après tes photos, je dirais que c’est l’hybride, mais vaut mieux que tu vérifies sur tes échantillons (attention, si tu les as prélevés par exemple début-août, les fruits n’étaient pas encore bien formés…).

Enfin, quand on arrive dans le domaine des hybrides, on peut avoir toute une gamme entre les deux espèces de départ, ce qui complique et parfois fausse la détermination :/ . Par exemple un individu dont 3 ancêtres sur 8 sont des T. cordata et 5 sur 8 des T. platyphyllos. Mais bon, dans ce cas, on restera sur T. vulgaris… »
Citation de Mic, du forum http://reptentia.no-ip.com/natura/index.php?showtopic=2020&hl=tilleul

 

 

L’article de Wikipedia est également très intéressant. On y apprend, entre autres choses, que la sève peut se récolter, comme celle de bouleau :

« Récoltée lors du débourrage des bourgeons, la sève de tilleul peut être bue à l’instar de celle du bouleau. Il est possible d’en faire du sirop (opération fastidieuse compte tenu de la très faible quantité de saccharose présent dans cette sève). Pourtant il est mentionné dans certains ouvrages, l’existence de morceaux de sucre de Tilia ×europaea. »

Alors que pour la sève de bouleau, les références sont nombreuses sur internet, sur la sève de tilleul, pas grand chose. Je suis tombée sur un livre disponible sur googlebooks et qui la mentionne : « L’eau du tronc de cet arbre, obtenue par incision, est anti-épileptique et bonne pour rafraîchir le teint. »  Pour consulter le fameux livre, c’est ici. Pages 568 et 569 de l’indexation par Google, ou 580 – 581 du livre. On y apprend aussi plein d’autres choses sur le tilleul.

Bon, de toutes manières, je n’ai plus de tilleul sous la main pour récolter la sève au printemps, donc on en restera au bouleau l’an prochain.

 

Pour continuer avec l’article de wikipedia, des informations intéressantes aussi sur l’utilisation des feuilles et des fruits :

« Les feuilles

Les jeunes feuilles des tilleuls originaires d’Europe sont comestibles crues. Elles sont légèrement mucilagineuses et ont un goût agréable. Elle accompagnent aisément une salade. Ces feuilles contiennent des sucres intervertis, facilement assimilables, même par les diabétiques.

[petite parenthèse de ma part 🙂 : pour en avoir mangé régulièrement il y a deux ans, c’est vrai que les jeunes feuilles sont très bonnes en salade !]

Les feuilles parvenues à leur maturité, une fois séchées, pulvérisées, tamisées, créent une farine verte très nutritive (riche en protéines) qui fut utilisée en France lors de la Seconde Guerre mondiale. Un kilogramme de feuilles fraîches donne 300 grammes de farine. Mélée à des farines communes, on en fait du pain ou de la bouillie.

Les feuilles séchées ont également été employées en lieu et place du thé.

 

Les fruits

Les fruits contiennent une huile grasse. Le chimiste français Missa découvrit au XVIIIième siècle qu’en broyant et en malaxant les fruits avec des fleurs de tilleul, on obtenait un produit dont l’arôme était très proche de celui du chocolat. On tenta de commercialiser ce procédé en Prusse. Pourtant cet ersatz de chocolat fut abandonné car il se décompose trop rapidement.

Des fruits torréfiés, il a été fait un succédané du café. »

Source Wikipedia.

 

 

Enfin, sur le chemin du retour, on a découvert une petite chapelle perdue dans les bois proches de Montchaude. Un lieu bien particulier, il s’agit de la chapelle dite de St Mathurin.

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Au retour, recherche sur internet. J’irai interroger à l’occasion ma voisine qui sait tout sur l’histoire locale 🙂 .

Je copie-colle simplement tout ce que j’ai trouvé dessus.

 

« Une pierre dans les bois serait le dernier vestige d’ une ancienne chapelle dite de Saint-Mathurin ; il subsiste un petit édifice métallique à claire voie contenant un autel surmonté d’ une simple croix, le tout extrêmement récent. »
http://www.ecm.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_98=LOCA&VALUE_98=%20Montchaude&NUMBER=1&GRP=0&REQ=%28%28Montchaude%29%20%3aLOCA%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=1&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous

 

« Un saint Mathurin a été honoré au cours d’un pèlerinage dans le bois de Montchaude (canton de Barbezieux, près d’Angoulême), où se trouve un autel, auparavant pierre druidique. Il ne s’agit manifestement pas du Mathurin dont la dépouille fut ramenée de Rome à Larchant. »
http://psychiatrie.histoire.free.fr/traitmt/pelerinages.htm

 

« SAINT MATHURIN DE MONTCHAUDE
Le 21 février 1872, M. Gauraud, curé de Montchaude, canton de Barbézieux (diocèse d’Angoulème), a eu la bonté de nous adresser sur saint Mathurin les renseignements que l’on va lire :
« Saint Mathurin, honoré à Montchaude, est l’objet d’un pélerinage immémorial. Tous les ans, le 10 mai, on voit arriver, dès les premières heures du jour, de nombreux étrangers, dont plusieurs ont fait quelquefois, à pied, plus de 10 lieues, dans l’espoir d’obtenir, pour eux-mêmes ou pour ceux qui leur sont chers, des faveurs spirituelles ou corporelles. Depuis 9 ans que j’exerce le saint ministère dans cette paroisse, j’ai toujours vu une grande affluence en ce jour. Jamais l’église n’a pu contenir la foule. Je ne puis évaluer à moins de 4.000 le nombre de personnes qui, en 1866, se rendirent à cette cérémonie. Cette année-là, la fête de notre Saint coïncidait avec la fête de l’Ascension. Dès 6 ou 7 heures du matin, des pélerins se rendent à l’église pour faire bénir soit des objets de piété, soit de petits pains, du vin, des gâteaux, etc, ou pour faire dire sur eux des Evangiles. A 9 heures, la procession s’organise et se dirige en chantant les Litanies des Saints, vers le tombeau du Saint, qui s’élève en forme d’autel, surmonté d’une croix de pierre, au milieu d’un petit bois, à une distance d’un kilomètre environ de l’église. Là, on chante l’antienne « Hic vir… », tirée de l’office d’un confesseur non pontife, suivie du verset et de l’Oraison. Après la bénédiciton de divers objets déposés sur le tombeau et l’offrande, pendant laquelle on offre à baiser, à tous ceux qui y prennent part, un tableau représentant un relligieux solitaire, la procession reprend le chemin de l’église, où l’on célèbre immédiatement la Messe Os Justi, d’un confesseur non pontife, autorisée par l’Ordinaire. La Messe chantée, il y a bénédiction des objets qui sont présentés, lectures d’Evangiles, et la cérémonie est terminée.
Ce n’est pas seulement le 10 mai que le tombeau de saint Mathurin attire des pélerins, il est encore visité dans le cours de l’année; on y trouve quelquefois des ex-voto et on y voit des cierges allumés pendant la nuit. La tradition ne dit pas si le tombeau a jamais été ouvert pour examiner l’état des reliques du Saint.
Malgré mes recherches, je n’ai rien pu trouver d’écrit sur la vie de saint Mathurin de Montchaude, ni sur l’origine de son culte. La tradition ne dit rien de précis, non plus, ni sur sa vie, ni sur l’époque de sa vie. On prétend qu’il habitait un village, voisin de son tombeau, qui existe encore aujourd’hui et qu’on nomme Chez Maran. Après une vie sainte et solitaire, son corps aurait été déposé à l’endroit où s’élève le pauvre monument dont j’ai parlé. Son culte ne peut s’expliquer sans l’existence de faits merveilleux qui auront éclaté pendant sa vie et surtout après sa mort et qui se renouvellent encore de temps en temps. J’ai été témoin moi-même de quelques guérisons étonnantes, à l’occasion de neuvaines faites à saint Mathurin. Monsieur le curé de Sainte-Lheurinne (Charente-Inférieure), m’a raconté qu’une de ses paroissiennes, que ses parents avaient été obligés de monter et de conduire sur une charette, avait été subitement guérie le jour de la Saint-Mathurin, et qu’elle avait pu s’en retourner à pied. J’ai vu cette personne 2 ou 3 fois à Montchaude, le 10 mai. Elle venait communier et visiter le tombeau de saint Mathurin en actions de grâces ».
Notes locales. »
http://home.scarlet.be/amdg/oldies/sankt/mai10.html

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